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Galerie Gérard Simonin - Oeuvres de Gérard Simonin

Galerie Gérard Simonin - Oeuvres de Gérard Simonin

"G érard Simonin vit actuellement à Miniac-Morvan en Bretagne. Gérard Simonin vit à Miniac-Morvan et travaille à Châteauneuf d'Ille et Vilaine en Bretagne. 1951 Naissance à Auxonne en Côte d'Or dans une famille modeste. Depuis l'enfance, il crayonne, dessine et passe le plus clair de sa scolarité à noircir ses cahiers, mais sait aussi, quand il le f"


Gérard Simonin
Gérard Simonin
Oeuvres exposées le
Ajouté le 1 octobre 2012
Ajouté le 22 mai 2008
Ajouté le 28 septembre 2006
Ajouté le 13 septembre 2006
Ajouté le 21 fevrier 2006
Ajouté le 16 fevrier 2006
Ajouté le 15 fevrier 2006
Médias Oeuvres
Thèmes Oeuvres
Styles Oeuvres
Dimensions
Prix
Oeuvres de 1 à 25 (sur 25 au total)


La pesée de la morue

L'embarquement

La douane à l'embarquement

Le Retour

Dans les haubans

Sur le pont

Jeune terre neuva

Le Baiser

Le dernier signe

L'adieu à la patronne

Femme qui danse

Elle danse

Egérie

Jeune fille qui danse

Fille assise sur le dos du sofa

Dos nu

Elle danse

Bouquet bleu

Valerie au cigare

Femme au miroir

Patio d'hacienda

Derrière le calejon

Ramassage du goemon

Bateau sur l'aven

La grande serre



Exposition du 4 juillet au 31 Août 2008

Abbaye du Tronchet 35540 Le Tronchet

15 mn de Saint- Malo, 15 mn de Dinan, 30 mn du Mont Saint Michel, 20 mn de Dinard, 20 mn de Cancale.

Débarqué en Bretagne voilà 10 ans et plus précisément dans le fief des terre-neuvas, Gérard Simonin ne pouvait passer à côté sans s'y intéresser. Alors il fouille les archives, interroge, rencontre et travaille. Le réalisateur Yves de Trémaudan titre le film qu’il a consacré à l’artiste, « Simonin, voleur d’instants ». Voilà donc précisément ce qu'il nous offre. Des instants, d’infinis détails, captés de la vie de ces hommes, de leurs femmes, de leur travail et de leur  joie et de leur souffrance. L'artiste s'attache ici à l'humain. Sans tomber dans le piège du misérabilisme, il nous offre là un regard nouveau, gai et franc sur la vie de ces hommes et la solitude de leurs femmes.

Instants, infinis détails ?

Oui, parce que notre vie n’en est qu’une succession. Heureux, tristes, mélancoliques ou joyeux, nous les vivons spontanément, sans concessions, en émotions brutes, dénouées de toute pudeur. Seul le regard d’un autre peut nous les voler. Alors, quand le regard de Gérard Simonin nous les restitue, il nous offre le miroir de notre simple vie. Non, l'artiste n'a pas pris un virage radical dans sa peinture, il a simplement ouvert avec bonheur une parenthèse qu'il a choisi de refermer par des textes, témoignage de son propre ressenti, qui accompagnent chacune de ses créations.

Exposition ouverte tous les jours du 5 juillet au 31 août de 10 h 30 à 19 h.

[Announcement - Gérard Simonin - 5Ko - 2008]


CORRIDA

La passion et la haine

Aussi haïssable que puisse être l'usage du je, l'auteur  s'en excuse par avance, car à travers ces quelques lignes il sera amené à parler de lui.

 

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Corrida, controversée et critiquée, contestée et bannie, adulée et encensée, glorifiée et exaltée, jamais un art n’a autant déclenché de passions brûlantes et de haines exacerbées.

Et pourtant est-ce que la corrida mérite tout cela ? Que se cache t-il donc derrière tout cela ? Rien de plus que des hommes et des animaux.

Depuis la nuit des temps les hommes et les animaux vivent ensemble, l’un avec l’autre où l’un contre l’autre.

Longtemps j’ai chercher au fond de moi  comment est venue mon aficion , à quelle moment elle s’est emparé de moi. Madrid, seize ans, première corrida, le choc fut violent et insidieux.

Violent parce que non averti, il m’a fallu accepter la vision de  la mise à mort du premier toro.

Et puis est entré le deuxième toro.

 Insidieux parce qu’a cet instant précis, j’aurai pu quitter l’arène, et pourtant je me souviens ne pas avoir hésiter, je suis resté pour comprendre.  Comprendre pourquoi un homme avait besoin d’aller braver la mort, face à un fauve. Cette première corrida me laissa une impression intense et lourde dans le combat de l’homme et du toro où la vie et la mort se transcendent dans une même foi.

 Alors j’ai commencer lentement, doucement, et cela m’as pris des années a décrypter, déchiffrer ce qui peut apparaître pour un non initié a des arabesques puériles. J‘ai appris à sentir respirer l’arène, car l’arène vit, elle  enfle quand le maestro livre un corps à corne sincère, elle vomit une bronca quand l’art ne répond à ses attentes, mais au-delà de mon aficion, il subsiste toujours une interrogation à laquelle, malgré toute ces années, je n’ai pas trouver la réponse. C’est le paradoxe intrinsèque de la corrida elle même.

Comment des hommes, et je m’en m’exclus pas, peuvent-ils vouer une telle vénération, un tel respect  à cet animal et par là même accepter sa mise à mort et voir ces même hommes entourés d’animaux de compagnies qu’il protègent et qu’il aiment

Et nous voilà au cœur même de toutes les controverses.

Taxée, dans un jugement un peu primaire de boucherie par les anti corrida – Ceux là même qui mangent sans vergogne une côte de bœuf, et qui se dédouanent en arguant que ces bœuf sont élevés pour ça, sans pour cela admettre que les toros aussi. – de patrimoine et d’identité culturelle par les  défenseurs de la corrida, je crois que ce paradoxe est plus profond que cela et qu’il mérite d’être dépassionné pour trouver une réponse.

En tout cas, malgré de longues discussions – Quand cela est possible - avec les détracteurs de la corrida , de long débat passionnés avec les aficionados, et les acteurs même de l’univers taurin, je n’ai pas la réponse à mon interrogation.

Mais je ne désespère pas, car j’ai rencontré un homme, ancien torero qui à quitter l’habit de lumière pour se consacré à l’art pictural et  qui m’as confié au cours d’une de nos rencontres :

- Tu vois, la tauromachie serai merveilleuse si le toro n’avait pas de cornes et s’il n’y avait pas de mise à mort.

Il observa ma surprise à son propos, et du regard m’invita à répliquer.

Je ne l’ai pas fait, simplement parce que je ne savais pas quoi lui répondre.

 

Longtemps je me suis demandé si elle n’était là, la réponse à mon interrogation, mais depuis l’honnêteté me doit de vous le dire que non.

 

Gérard SIMONIN

[Announcement - Gérard Simonin - 7Ko - 2006]


Suerte

Recueil de croquis de Gérard Simonin

Editions Ominis 

Préface de Gérard Benquet 

Depuis qu’elle existe, la tauromachie a toujours inspiré les artistes. Et Gérard Simonin en fait partie.

Le talent de ce peintre a ainsi été remarqué en Espagne, où il fut invité, aux Etats–Unis, en Italie, en Allemagne… mais sans dépasser nos frontières, sa notoriété a été récompensée par la présence de ses œuvres sur la tauromachie lors des ferias de Nîmes, Dax, Mont de Marsan, Valencia….

Alors qu’il peint depuis trente cinq ans, ce bourguignon, aujourd’hui installé en Bretagne, travaille depuis plus de cinq ans sur l’univers taurin. A cela une raison simple : son travail évolue depuis toujours autour de l’être ou de la solitude de l’être. Il devait donc nécessairement y avoir rencontre un jour entre cet artiste et la tauromachie puisque selon lui "on ne peut pas être plus seul que devant 10 000 personnes et un fauve de 500 kilos." 

C’est à l’âge de 16 ans que Gérard Simonin assista à sa première corrida à Madrid. Pour lui se fut, dit-il, " une impression intense et lourde dans le combat de l’homme et du toro où la vie et la mort se transcendent dans une même foi. " Son jugement n’a guère varié : tout au plus a t-il mis plus ou moins d’or dans l’habit de lumière du torero et plus ou moins de noir dans la parure du toro.

Dès 1995, son aficion jusque là restée inexistante dans son travail commence à apparaître. Alors il "attaque"  ses toiles comme s'il entrait dans l’arène, se laisse éclabousser par la lumière et nous la restitue dans une peinture aux couleurs franches, avec la même finalité sincère que le maestro. Sa peinture est un hymne à la gestuelle, à la danse du toro, mais surtout un magnifique hommage au toro.

Un itinéraire tauromachique

La plupart de ses œuvres taurines ne sont qu’en quatre ou cinq teintes : or, jaune, noir, vert et ocre jaune. Il a choisi volontairement des couleurs transparentes et épurées afin que ressortent mieux la dimension mystique et le rituel de la corrida

L’association de l’or et du vert, tout en donnant une impression intense de mouvement, met en valeur le caractère sacré de la tauromachie.

Gérard Simonin n’essaie pas de reproduire le réel, mais de traduire avec son pinceau la magie d’une suerte, d’un élan de toro, " d’un corps à cornes " entre l’homme et l’animal. Il tente simplement de faire agir sur nous la beauté et le charme d’un instant fragile et éphémère. La main du peintre est guidée par l’émotion. L’émotion d’un maître devant " le seul art où l’artiste est en danger de mort " comme l’a souvent écrit Ernest Hemingway.

Pour illustrer ce recueil de croquis Gérard Simonin a choisi la technique "encre et plume " pour mieux signifier la fugacité, la fulgurance, le choc émotionnel et esthétique.

Peu à peu, il a glissé vers l’épure, un art difficile pour ne pas dire subtil.

Ainsi, Gérard Simonin, serviteur des toreros, présente une sélection de douze croquis comme un itinéraire à la fois tauromachique et initiatique. Comme une espèce de jeu sur la vérité aussi et comme une quête longue de plusieurs années pour " faire du dessin taurin une œuvre d’art."

[Announcement - Gérard Simonin - 6Ko - 2006]


 

Gérard Simonin vit actuellement à Miniac-Morvan en Bretagne.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gérard Simonin vit à Miniac-Morvan et travaille à Châteauneuf d'Ille et Vilaine en Bretagne.

 1951          Naissance à Auxonne en Côte d'Or dans une famille modeste. Depuis l'enfance, il crayonne, dessine et passe le plus clair de sa scolarité à noircir ses cahiers, mais sait aussi, quand il le faut, assurer ses passages dans les classes supérieures.

 1964          Il affirme   très   tôt son   indépendance, sa passion   pour   les voyages. A treize ans, après une série   de petits boulots, il   part l'été  en Bretagne, puis les années suivantes ce sera la Corse, l'Allemagne, l'Espagne et sa première rencontre avec les arènes et la tauromachie. En  groupe, il construit un radeau, descend le Danube en Autriche et puis  escalade le pic du Midi d'Osso.

 1965          Il découvre le théâtre, se passionne pour cet art, s'intègre dans   une troupe amateur, interprète, Labiche, Feydeau,... et manifeste son désir de devenir acteur. Mais c'est dans la troupe de théâtre qu'il  rencontrera un membre des Beaux Arts de Dijon. Ils parlent dessin, mais surtout il lui parle peinture, couleur. La curiosité est trop forte pour lui qui ne travaille que le crayon. Très vite ils s'organisent des rencontres.

Simonin découvre l'expression par la couleur.

"Je venais de découvrir un nouveau mode d'expression, mais surtout un mode d'expression  libre, sans contraintes et règles établies. Je ne savais pas encore ce que j'allais exprimer mais j'en avais déjà compris le pouvoir illimité et le besoin vital d'ivresse qu'elle me procurait."

Mais il a besoin d'espace pour travailler. Sous  son impulsion   et son insistance, la ville  d'Auxonne met à sa disposition  gracieusement un local dans d'anciennes fortifications qu'il transformera en atelier.

Il travaille avec acharnement et présente l'année suivante, en 1969, sa première exposition à la Maison de la Culture.

Son engagement dans la couleur et la pâte font force sur ses toiles, puis le besoin, la nécessité de laisser vagabonder son imagination, le besoin absolu de créer. Il part à la recherche de la couleur par affection puis par la construction dans un constant paradoxe du sujet et de la facture.

Simonin  supporte mal  ou  pas  que  l'on lui dicte ce  qu'il a faire, Il ne   prendra aucun enseignement de la peinture. Il travaille d'instinct. Il reçoit des images multiples, de voyages, de  scènes de  la  vie, de livres et magazines qu'il lit    ou  feuillette. les plus fortes s'enfouissent inconsciemment dans sa mémoire et dans un temps non défini, il les extrait, et, à travers ses propres filtres, nous les offre sur la toile magnifiées par son propre regard.

 Treize ans de peinture. Un problème majeur, un souci permanent : La lumière.

 1979         Il part en Afrique du nord . Il traverse le désert du Sahara, s'arrête dans le Hoggard à la rencontre des " hommes bleus " et découvre les peintures rupestres du Tassili. " J'ai appris  chez les Touaregs à écouter le silence dans les premières lueurs aurorales "

Il résidera en Afrique jusqu'en 1983. Il rentrera imprégné de lumière.

Il s'installe à Metz.

La lumière s'accentue dans ses toiles

1985          Invité par la ville de Heidesheim en Allemagne, il présente 14 toiles.

1986         Très attaché à ses racines, il fonde cette année là le grand prix de peinture de sa ville natale.

Après avoir  fait  l'acquisition de  la  toile "Songes et rêveries", son  propriétaire  la  fera  éditer  en carte postale à 50000 exemplaires et en assurera également la diffusion.

Son travail  s'oriente sur  des  personnages  qu'il  nous  restitue  au hasard de leurs rencontres. La  critique définira assez justement le travail de cette époque.

"Compositions colorées de scènes de la vie quotidienne, les toiles de G. Simonin sont toutes  balayées de  rayons de lumières ocres, jaunes, blancs,... Véritables constructions architecturales, elles illuminent un morceau de la vie d'artistes, qu'il connaît si bien, musiciens, danseurs, ou de la vie de tous les jours, femmes vaquant à leur occupation, femmes et enfants...

L'impression de  cubisme qui se dégage de la peinture de G. Simonin est démentie  par  le réalisme des situations autant que par  la chaleur des tons. Les visages et les personnages sont blancs, tout juste esquissés  et  pourtant l'expression  transparaît. Les contours des objets sont imprécis mais on imagine sans peine ce qui se  cache  sous  ce  faisceau  de  lumière  qui balaie littéralement le tableau." (Extrait du Journal le Républicain Lorrain le 30.10.86.)

 1987           Il travaille, expose, participe à des expositions collectives nationales et internationales, obtient des prix et récompenses.

De plus en plus la couleur  va  prendre  une  place  prépondérante  dans  sa  peinture, le sujet ne devient presque plus qu'un prétexte à la couleur. Il s'affirme par des glacis, des transparences,  travaille  multiples  effets  dans  la  matière fraîche, cherche à donner  une profondeur à sa peinture, une troisième dimension, afin  que le spectateur en oublie le support matériel.

 1988          Il s'installe en Auvergne. Quelques unes de ses toiles seront présentées aux enchères sous couvert d’un expert agréé en salle des ventes.

 1991          Edition de sa première lithographie " Le nu au miroir".

 Est-ce  dans ses origines bourguignonnes  qu'il  puise  cette  peinture  vivace et colorée?  Simonin réussit l'harmonie des formes avec une géométrie omniprésente dans une  genèse dénuée de toute agressivité. Il  a  toujours  exprimé le goût pour la lumière, goût certainement développé à la suite de ses trois années passées en Afrique du Nord. Ses toiles  présentent  des  personnages,  des  femmes  parfois  frôlant l'érotisme discret mais de toute évidence avec une envahissante féminité où  règne  une  atmosphère  fortement  chargée. C'est avec  un  regard  rempli d'une sensibilité intuitive qu'il personnalise les éléments de ses compositions et nous invite à un voyage à la fois exploratoire et introspectif de son oeuvre.

 Ce qui bouge dans ses tableaux est la lumière.

 1996           le Conseil Général du Puy de  Dôme  lui  fait  honneur  et  lui consacre une exposition personnelle "Lumière, Mouvance" à l’Hôtel du Département. Il présente durant un mois trente huit toiles. Il recevra à   l’issu de son exposition la médaille du Conseil Général. Il offre une toile, La coiffure, à la ville.

 "Il peint des femmes ; il les peint sans visage, comme pour  préserver  l'anonymat  de  ces  poseuses. Une épaule délicatement dévoilée, des portes jarretelles aguicheurs, un éventail coquin,...  chacun  de  ses  tableaux  glorifie  une  couleur  des  nuances de rouges, des oranges flamboyants, des effusions de bleus, de verts...... le relief des dentelles, les transparences des bas, la douceur de la soie, cette perfection est à elle seule une tentation pour le voyeur impudent chez lequel peut naître l'envie d'effleurer des doigts le tableau ( extrait du journal La Montagne )

 "Fête de la lumière, où des ombres, en brefs  frissons,  courent sur  le  tableau. Il nous ouvre des fenêtres sur un rêve joyeux, jouant avec couleurs et lumières. Le sujet ne semble être qu’un prétexte à la recherche de l’harmonie chromatique, mais garde cependant une place essentielle qui souligne la grâce féminine  par la transparence des voiles. Les poses sont recherchées, les visages ne sont qu’ébauchés: en fait Simonin peint la femme et non une femme. Au spectateur d’imaginer. Il refuse de mettre du  réel  en  cage  et  nous invite à partir à l’aventure. Voilà une peinture chaleureuse, chaude de soleil. Chez lui les contrastes les plus osés ne sont jamais incongrus. L' audace paie, ses toiles procèdent de l'architecture, du sens fauve de la couleur et d'un amour de la beauté"( extrait de Mr Fracanet)'

 1997           Son aficion,  jusque là restée inexistante  dans son travail, commence à apparaître.

Il est entré en tauromachie  silencieusement, sur  la  pointe  des pieds, il a écouté, regardé, observé, puis sont venus l’émerveillement, l’envoûtement, l’aficion.

Alors il commence ses toiles comme  si  il  entrait  dans l’arène, se  laisse éclabousser par la lumière et nous la restitue dans une peinture aux couleurs chaudes, puissantes, franches, avec la même finalité sincère que le maestro , donner et offrir le meilleur, à travers un regard franc et audacieux. Ce qui frappe dans ses tableaux, c’est qu’il joue dans une  aisance  presque désinvolte avec la lumière. Il la prend, l’étire en bande, en trait, en diagonale, en tâche, sans aucune agressivité, comme si aveuglé par elle, il fermait les yeux et transposait d’un coup sur la toile son univers rétinien. L’habit du torero éclate la lumière, Simonin la happe, la maîtrise, la domine. Elle courre sur les tableaux, mouvante, expressive, frissonnante, presque matérialisée.

Il capte les instants, les fragmente, les fige, et nous restitue une passe de quite, la magie d’une faena, le frisson d’une robe et la passion exaltée du bel cante, ou la vie et la mort se transcendent dans une même foi.

 1999          Mais le besoin de rompre, de briser les habitudes revient. "Je n'aime pas la dépendance, sous aucune de ses formes, parce qu' elle entraîne l'habitude. L'habitude endort les sens alors que la diversité les aiguise."

Il quitte l'Auvergne et installe son atelier en Bretagne.

 2000          Rencontre avec le peintre Claude Becq. Il signe un  contrat avec la Galerie Vendôme aux états-unis.

 2001          Invité par la  l’Ajuntament de Foios  en Espagne, il présentera quarante toiles.

 2002          Edition d’un recueil de croquis préfacé par Gérard Benquet. Sortie du film "Simonin voleur d'instants" du réalisateur Yves de Trémaudan

 2003          Séjour  à l’atelier des Arts de son ami le peintre Claude Becq à Mont de Marsan.

                   Publication de son premier roman « la Malmignatte ».

 2004           Il reçoit à son atelier pour un long séjour le peintre russe Rinat Anymaev .

 2005           Nouveau séjour du peintre russe Animaev à son atelier.
                   Création de l'affiche du festival des arts de la Ville Haute de Chateauneuf.

 2007      Création de la pochette de l'album "Récits Div..." du groupe "Les Gens d'R".            Fondation de l’EDACC, Ecole des Arts du Canton de Châteauneuf

 2008          Exposition Voiles Dévoilées à l'abbaye du Tronchet.

 2009          La Timonerie à Saint Malo 

 2011          Les Arts à la Cave 8 ième Edition

 2012           25 ièmè de Ruad'Anim


 
   
[Biography - Gérard Simonin - 23Ko]






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