Fred est né le 13 mai 1965 à Tarare dans le Rhône. Tout petit déjà, c’est le cartable et les poches, plein et pleines de cailloux, morceaux de bois, bouts de ferraille que je ramassais sur le chemin de l’école et que je ramenai à la maison. Ce goût pour chiner, est resté très encré en moi. Trop d’idées pour pouvoir poursuivre mes études, la poésie est omniprésente, je prend donc l’orientation de la réparation automobile, pour faire une formation de carrossier. Très habile de mes mains avec l’aide d’outils, ce sont eux qui me parlent et font travailler mon imagination. Je laisse tomber, et je suis une formation complète dans le secteur du bâtiment pour m’installer à mon compte pendant environ une dizaine d’années. J’aime travailler en restauration d’anciennes bâtisses ou je me sens bien et ou je doit respecter ce qui a été fait avant moi, c’est souvent, pour ne pas dire tout le temps que c’est la maison qui me guide, me dirige, et m’oblige à suivre ses conditions. Je dessine, j’écris, j’aime laisser exprimer mes pensées par n’importe quel moyen. C’est au cœur de marchés aux puces, brocantes et autres que j’entasse tout un tas d’objets qui me plaise, avec lesquels je réalise mes œuvres. Pour moi être artiste est une évidence, je suis bien dans mon atelier pour créer loin du monde. De ce fond, me surgissent les idées extérieur de toute cette vie par ma réflexion personnelles et cette matière le métal, surtout ce qui a servit (les anciens outils) que je trouve plein de vie, par tellement de mains qui les ont saisies pour travailler avec sueur et labeur (respect du vécu). Le croquis fait parti de mon travail, ma palette est très riche et très varier par ces outils et ces formes diverses. L’Art a un sens, il faut le comprendre, pourtant, je marche sur la terre, je ne suis pas dans la lune. Et cette terre me fournit assez de sujets d’inspiration pour donner forme à mon imaginaire inouï. Chaque détails, chaque objet, a une substance bien réel, une existence qui m’inspire pour pouvoir imaginer à l’infini, Quel que soit mon point de départ. J’ai besoin de vivre avec mon œuvre, il faut que l’émotion jaillisse en moi. De ma vision j’élabore mentalement cette construction, ce détournement des lignes et des volumes, cette une véritable métamorphose de ces outils perdus qui s’opère. J’entend bien donner par le mouvement, une vie à ces masses et volumes de métal par l’assemblage à la soudure, contrairement à ce qu’on peu croire, le métal vie mes œuvres ne sont jamais figées . J’impose ma loi à ceci près que je part d’objets finis, marqués par le temps et endommagés par l’usage, que je restaure et polis patiemment avant de les intégrer à d’imprévisible et saisissantes recomposition. Quand je soude, les étincelles jaillissent du métal en fusion, les couleurs sont impressionnantes et illuminent mon atelier, c’est comme avoir la tête dans les étoiles. Pour moi une bonne pièce (œuvre) fournit du sens c’est le moyen de faire passer l’émotion. Toutes mes œuvres sont uniques, je refuse la répétition. S’adressant à l’intellect autant qu’a l’imaginaire, mimant les postures du vivant ou les caprices de la nature, ces constructions originales ce distinguent par leur harmonieuse et souveraine maîtrise de l’espace. Ma carrière a pris depuis peu un nouvel essors, encouragé par l’amicale et discret mécénat d’un cercle d’admirateur. Enfin, en dire assez pour être compris, mais pas trop pour laisser l’imagination de chacun prendre possession de ces histoires de formes. Comme disait André Malraux « qu’est ce que l’art ? ce par quoi les |