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Galerie Mina - Anne-Michelle Vrillet - Oeuvres de Mina - Anne-Michelle Vrillet

Galerie Mina - Anne-Michelle Vrillet - Oeuvres de Mina - Anne-Michelle Vrillet

"Galerie : L'Homme d'alliance Par Sophie Bernhardt C e travail a débuté en 200. Au départ, il s’agissait de toiles uniques mais, elle finissait par revenir à la thématique de la dualité. C’est la thématique principale de cette série. Elle y retrouve son attirance, présente dès l’enfance, pour le monde africain, nomade, comme elle. Petite, elle"

...a - Anne-Michelle Vrillet
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Oeuvres exposées le
Ajouté le 9 avril 2008
Ajouté le 27 juin 2007
Ajouté le 8 fevrier 2007
Ajouté le 2 septembre 2006
Ajouté le 1 septembre 2006
Médias Oeuvres
Thèmes Oeuvres
Styles Oeuvres
Dimensions
Prix
Oeuvres de 1 à 25 (sur 111 au total)


punu 02

Les sens en respect

Debout sur la terre

Désir et attente

ecoute

ancré au sol

Pende 01

Cameroun, étude02

Cameroun, étude01

Symbole du Dipnueste

motif de la tortue 01

Inspirez profondément

Motif de Woot- 02

Harpe

Motif de Woot

MassaÏ-02

Massaï-01

Astrid

Aline

Adélaîde

Ariane

Alizé

Anne

Astou

Aminata





Galerie : L'Homme d'alliance

 

Par Sophie Bernhardt

Ce travail a débuté en 2000. Au départ, il s’agissait de toiles uniques mais, elle finissait par revenir à la thématique de la dualité. C’est la thématique principale de cette série. Elle y retrouve son attirance, présente dès l’enfance, pour le monde africain, nomade, comme elle. Petite, elle a déménagé plusieurs fois, presque une dizaine, et s’est sentie elle aussi nomade, devant chaque fois s’intégrer et se confronter à la différence avec ceux chez qui elle s’installait. La peinture et les livres étaient son refuge. Elle y a découvert le monde égyptien, qui a du fuir et s’est sentie attirée par cette culture. Elle les a suivi jusqu’en Ethiopie, berceau de nos origines et de celle du monde de l’Art du début du XX ème siècle. Elle retrouve, comme Picasso, dans la culture et l’art africains, le lieu de transposition idéal pour parler de notre société. On y découvre un sujet duquel on se sent différent mais qui nous fascine.

La culture et l’art africain sont nos voisins historiques. On est face à une sorte de miroir déformant. Chacun y voit ce qu’il souhaite, s’arrête à l’esthétique ou rentre dans l’univers. La peinture de Mina ressemble au miroir d’Alice. Un autre monde existe duquel on ne voit que ce que le miroir veut nous laisser voir, à moins d’y rentrer. La dualité, c’est le rapport étroit entre l’autre que l’on connaît mais qui nous reste différent et la notion d’origines desquelles on s’éloigne au risque de se perdre.

Chaque toile fait ressortir cette image de notre société où le schéma de l’oubli est présent alors que sans mémoire, on ne peut plus avancer. Comme elle qui, petite, a du rechercher ses origines ailleurs que là où elle vivait pour se construire, évoluer, elle recherche dans les origines de l’homme ce qui le fera avancer et évoluer. Sans ce regard, l’homme sera dans une fuite en avant. Aujourd’hui, les toiles reflètent ce questionnement sans y répondre. Certaines toiles naissent puis disparaissent, d’autres se transforment jusqu’à approfondir le questionnement. La peintre est en plein travail et la série est loin d’être achevée.

Elle se rapproche de par sa quête de la pensée de Benjamin Walter

 

[Biography - Mina - Anne-Michelle Vrillet - 3Ko]


Par Sophie Bernhardt

Par le biais de sa peinture, Mina appelle à un peu moins d’amnésie. Les origines (de chaque société) sont chamaniques mais nous sommes à une époque où nous nous en sommes coupés. Pour retrouver les gestes qui accompagnent les rituels et la part de sacré, elle utilise des objets et l’écriture, cet outil de transmission à voir plutôt qu’à lire ou entendre.

Elle considère sa peinture comme un objet et non un lieu de reproduction. Dans une société qui emploie le monde virtuel comme refuge, l’Internet, les médias, la notion d’effort, du tangible disparaît. Son acte de peindre est de rappeler l’objet toile en mettant l’objet au centre de son travail.

On retrouve dans son rapport à l’écriture ce même souci du rapport aux origines et à l’acte, l’objet. En effet, dans le monde qu’elle décrit, l’écriture est devenue un substitut à l’oralité. Dans les villages, l’oralité était le moyen de transmission des vieilles femmes. Elles ne savaient pas lire et leur savoir était lié à l’acte et à la parole, montrer et dire pour transmettre. Mina a été marquée dans son enfance par ce souci de la transmission et retrouve dans son travail l’écriture comme un acte, un objet où c’est le fait de l’avoir fait qui importe, plus que son contenu, le contenant comme action. L’importance de l’écriture devient celle de l’apprentissage pour faire et pas seulement pour dire.

Son intérêt pour les figures de la culture africaine vient de cette recherche. Elle y retrouve une culture moins maniérée, qui allie l’utilité à l’application. Le travail des matériaux naturels, la recherche épurée des formes fait de chaque objet d’art aussi un objet du quotidien, qui appartient au monde dans lequel il a été créé. On est loin d’une logique de consommation et de reproduction car chaque objet est fait pour vivre avec ceux chez qui il est. Elle retrouve ainsi la notion de rituel, d’objet à sa place, d’art acte. Elle retrouve également dans l’acte même de création de l’objet la notion de compagnonnage et de regard observateur qu’elle avait avec les femmes des villages de son enfance. Mina ne voit pas la culture africaine d’un œil esthétique mais plutôt comme un rappel à des valeurs fondamentales de transmission et de ritualisation de l’art qu’elle a la sensation que nous avons perdue. Elle ne prêche pas pour un retour en arrière mais son travail veut rappeler que l’objet, reproduit virtuellement, ne sera jamais celui que l’on crée, un objet vecteur de transmission et d’un effort.

Elle se rapproche de par sa quête de la pensée de Benjamin Walter

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Anne-Michelle Vrillet : Mina est née en 1956 à Paris. En 1972, à l’âge de 16 ans, elle expose la première fois au cloître de l’Abbaye de Tournus. Issue d’un milieu où rien ne la prédisposait à un parcours artistique, elle finance des études classiques : bac arts plastiques et école du Louvre en travaillant dans des salles de maquette de presse où elle à connu la fin du marbre.

Elle parcourt le Moyen-Orient pendant 18 mois tant attirée par la lumière que par le mode de vie des autochtones. De retour en Europe, elle rencontre Frédérique Dauphin-Meunier (styliste chez Valentino, Dior et Ricci) dont elle devient l’assistante. En 1979, après la naissance de sa fille aînée et au fil des rencontres, elle décide d’abandonner cet aspect de la mode pour se consacrer au théâtre. Elle travaille avec Pierre-Noël Drain dont elle est l’assistante sur Paris by Night de Mouloudji au Théâtre 71 sous la direction de G.Kayak puis sur Yvonne princesse de Bourgogne de Gombrowic. S’ensuit à Montreuil 2 Antigone de Chevalier, à Nantes Passion Blanche, Opéra-rock de F.Moranges et une série de films publicitaires dont en 82 Hilti, en 83 Shell et en 84 Chocoletti films primés en France. La même année, elle s’occupe de tous les visuels publicitaires d’Amstrad. En 1985, elle tourne avec S.Gainsbourg pour Adidas, film primé en Angleterre.

Parallèlement de 1983 à 1988, elle collabore aux collections de Drôles de gens, d’Autour du monde, crée une marque de lingerie : Seura Bernhardt et se déplace fréquemment au Maroc. Elle expose en 1989 au Cheroy à Paris, puis participe avec Médiartis à la campagne de communication du jazzman Illouz, dont elle assure la régie lors des enregistrements New-yorkais.

De 1990 à 1995, le festival Autour de la Voix d’Argenteuil (de 18 à 27 spectacles en 2 mois) lui confie le poste de chef décorateur. Pendant cette période, elle à créé 17 spectacles. Elle rencontre Olivier Médicus et est intervenante à l’école Florent. Durant ces années , elle s’occupe d’un journal local hebdomadaire d’Argenteuil, ville qui lui confie la scénographie de communication lors de la construction du nouvel Hôtel de Ville.

En 1998, elle travaille dans l’événementiel en temps que décoratrice, elle collabore à la création de différentes salle : Le Pavillon, l’Île aux perroquets pour le groupe Paris Congrès, à l’aménagement de l’Aquaboulevard lors de l’ouverture du complexe de cinémas.

La régie logistique lui est confiée lors de la réfection du Théâtre de l’Empire.

Elle passe à l’image numérique, 2D et 3D, en 2000.

Elle crée des décors peints (trompe l’œil) pour des particuliers ou des entreprises de décoration d’événements (muraux) mais se consacre de plus en plus à la peinture de chevalet. Depuis ces 2 dernières années, hormis quelques décors dont ceux de la tournée camion trucks(2005) de Renault et celui du train da Vinci code (2006) qui lui furent commandités par la société 2A.D.co , elle partage son temps entre la création graphique sur ordinateur (web) et l’atelier.

2006, année d'expositions, elle expose dans le cadre du "Spring Festival" à Debrecen en Hongrie, 22-25 mars et cet été une oeuvre exposée au Musée d'Art Moderne de Debrecen restera acquise à la Fondation du "Mode" nouveau musée d'art moderne de Debrecen.

[Biography - Mina - Anne-Michelle Vrillet - 4Ko]


  - Biography Anne-Michelle Vrillet: Mina was born in 1956 in Paris. She had her first exhibition in Tournus in 1972. After studying Art in “Ecole du Louvre” , she travelled in Middle East for 18 months attracted as well by the light as by the way of lif...
[Biography - Mina - Anne-Michelle Vrillet - 15Ko - 2006]






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