Jean Claude Mercury a toujours dessiné, comme beaucoup d'entre nous. En fait, il eu la chance d'être entouré de parents qui eux, savaient déjà manier crayons et pinceaux, et qui lui ont tout naturellement montré la voie... Mais il serait injuste de ne pas citer les bons profs de dessin d'art qui lui ont asséné(ainsi qu'aux trente-neuf autres élèves dont je faisais partie) les règles de base nécessaires à prendre de bonnes habitudes, nous évitant ainsi plus tard de ramer pour perdre les mauvaises... Toutefois sa carrière professionnelle prendra une toute autre voie, celle de la mécanique et du dessin industriel, puis celle de l'ingéniérie informatique, à mi-parcours. Mais le dessin (et la peinture) resteront de fidèles (et exigeants)compagnonsqui meublerontles soirées lors de ses déplacements professionnels, et s'imposeront naturellement à chaque espace de liberté. Passionné de surréalisme, il est devenu très tôt un élève scrupuleux de la méthode paranoiaque-critique de Salvador Dali. Il participa à plusieurs expositions à partir de 1988, puis arrêta toute activité picturale à caractère public pendant dix ans en 1992, ne se reconnaissant plus dans les oeuvres qui luiétaient commandées. Il repritalorsses crayons, pourle simple plaisir du trait, le plus humblement possible, tentant d'échapper à la facilité et à la médiocrité. Après s'être remis (sérieusement) au travail en 2002, Ilfréquenta différents ateliers. Aujourd'hui il a réussi à recréer la structure de base qui manquait à son travail, affirmant ainsi le style qui a toujours été le sien. Il restera de Dali la recherche de la perfection, sans prétendre jamais l'atteindre, le surréalisme quant à lui, s'est fait très discret, même s'il habite toujours ses toiles par quelque détail qu'un œil éclairé dépisterara aisémment. Evin C. |