Ils avaient dit, "venez, c'esr la dernière séance,
On ne reverra pas ça, vous avez de la chance".
Et le cirque fut plein ce soir, bien avant l'heure
y avait de la musique, des flons flons, du bonheur,
On nous a tout montré, touts sortes d'animaux,
Le réputé dompteur, les dresseurs de cheveaux,
Les tigres et les lions, les singes, les éléphants,
Et ça faisait palir et rire les enfants.
Puis il y eu les balles, les massues du jongleur,
Et les bonds, surprenants, d'une troupe de sauteurs.
L'ombrelle, toute en couleur, d'un beau fildeférisre
Et les souliers dorés d'un autre antipodisre
Et puis il y eut lui; Le prestidigitateur.
Ce fût un grand silence . Tous admirateurs,
De sa cape, rouge, chapeau, pantalon noir.
Et ses grandes mains blanches, belles, a n'y pas croire.
Il a, de son chapeau, sorti c'est étonnant,
Un canard, des colombes, et un gros lapin blanc.
E puis un, et puis deux, et pui cent, et puis mille
papillons merveilleux, colorés et graciles.
Et ça papillonait, voletait tout partout,
Tout le monde riait, les enfants étaient fous.
Puis ce fut le silence. L' immense illusionniste
S'est avancé tout droit au milieu de la piste.
Il a fait disparaître du bout d sa baguette
Au fond de son chapeau "C'était fini la fête"
Papillons et canard, colombes et lapin.
Gradins et chapiteu ont pris le même chemin
"Le café des amis" " et puis celui du coin"
Léglise, la mairie, et notre grange à foin,
Le terrain de footbal ,le monument aux morts.
Là, AYA, a trouvé quil allait un peu fort.
Tout , dans le même chapeau il en entrait encore,
L'école, l'urinoir, les vestiges du fort.
Il n'y eut bientôt plus, que cet illusionniste,
Au milieu d'un désert étrange, surréaliste
Qui fit disparaître, et ça devnait beau,
D'un seul coup de baguette lui même et le chapeau
AYA