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HmongToday édition en ligne (Saint Paul, Minnesota, USA)

Article de Teng Lor, paru le jeudi 30 décembre 2004 Ixia V.
8 janvier 2005

Née le 2 février 1978 aux Lilas (93), Ixia s'intéresse très tôt à l'écriture (poésie, nouvelles). Après avoir obtenu une maîtrise de lettres modernes fin 2001 (Sorbonne-Nouvelle - Paris III), elle décide un an plus tard de prendre des cours de dessin en vue d'illustrer ses divers projets d'écriture et d’adaptation.

 

Ixia a des dispositions pour la peinture à l’huile sur toile. Dans sa famille, la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre, puisqu’elle étudie avec son père Aimé Venel, un Maître à la carrière internationale.

 

Les magnifiques oeuvres d’Ixia expriment les nombreuses et vibrantes couleurs de la culture d’Asie du Sud-Est.

 

Vos oeuvres sont avant tout en relation avec l’Asie de l’Est. Qu’est-ce qui vous inspire pour choisir ce sujet ?

 

Les matières, les motifs et les imprimés m’ont toujours particulièrement attirée pour diverses raisons : l’harmonie des couleurs, les détails, l’inspiration mythologique, la faune, la flore,... Bien sûr, ces penchants concernent ma propre culture, et également d’autres pays comme l’Angleterre, la Russie ou l’Italie, mais l’Asie  en particulier.

 

Et quand je regarde les minorités ethniques qui vivent là-bas, il se dégage un sentiment spirituel ou philosophique qui touche ma propre sensibilité. C’est comme un lien, invisible et inexplicable. J’aime les couleurs et la création dont elles imprègnent leurs vêtements, leur beauté m’émeut. C’est pourquoi j’ai choisi de peindre des portraits en costumes traditionnels, tout en laissant part à une libre interprétation personnelle. J’ai besoin de ressentir cette sorte de « connexion » avant de commencer un nouveau tableau.

 

Vos oeuvres sont parfois abstraites et irréalistes, avec des couleurs très vibrantes allant jusqu’à des nuances naturelles. Est-ce que cela exprime votre émotion ou l’émotion de votre travail d’une quelconque façon ?

 

Je sais comment jouer avec l’équilibre et les harmonies de couleurs. Parfois, les fonds de mes tableaux donnent une autre dimension au personnage, parfois ils sont sur la même longueur d’onde ou comme un écrin. J’ai étudié la peinture avec Aimé Venel, mon père. Il fut élève pendant quatre ans d’Edouard Mac’Avoy, qui lui-même apprit avec Bonnard et Vuillard, et qui travailla avec Braque. On peut dire que je suis de la vieille école !

Aimé Venel m’a transmis leur façon de travailler et ce qu’il a découvert après des années de recherches. Grâce à son enseignement qui permet une réelle liberté de création, je peux avancer sur ma propre voie en mêlant formes abstraites et style semi-réaliste afin de créer des portraits riches en couleurs, en dynamique et ce,  avant tout au service de l’émotion.

 

Comment en êtes-vous venue à connaître les Hmong et leur culture ?

 

En 2003, je devais trouver un thème en vue de ma première exposition, au moment-même où j’avais prévu de partir au Vietnam avec un ami. J’avais donc commencé à rassembler de la documentation, et c’est là que je suis tombée d’admiration devant la photo d’une jeune Hmong.

 

Mon voyage a été annulé et remis à plus tard, mais ce jour-là, j’avais découvert mon sujet de prédilection. Ensuite, j’en appris plus sur les minorités ethniques répandues au Laos, en Chine, etc. Aujourd’hui, lorsque j’en découvre de nouvelles, cela me donne de plus en plus d’inspiration, même si je me sens particulièrement liée aux Hmong du Vietnam, sans savoir exactement pourquoi !

 

Quelles sont vos ambitions dans ce travail ?

 

J’aimerais que les gens qui apprécient mes œuvres les considèrent comme s’ils avaient un bout du monde chez eux : ma vision originale du monde. Je veux créer un art qui élargit leurs horizons. Mon travail va de pair avec une volonté de fraternité. Pour atteindre mon but, je prévois de faire des expositions et d’entrer dans des galeries tout autour du monde, car je pense que mon art n’a pas de frontières.

 

Si vous pouviez m’enseigner un mot ou une phrase en français, cela serait...?

 

Ce serait la devise de la République française qu’il reste à atteindre et à améliorer : “Liberté, égalité, fraternité”



 "Ixia, conteuse d’histoires oniriques et parfumées de couleurs" par Fabrice Quignette   Exposition "Un monde rêvé" à l'Hôtel L'Horset Opéra (Paris 2e) du 3 octobre au 2 décembre 2012

 L’ORIENTALISME D’IXIA ET SES ODALISQUES   Exposition Des touches et des notes. Roger Sciberras, Paris mai 2010.

 Article paru dans le "WOXX" du 21 avril 2006 (Luxembourg)   "...Les contrastes de couleurs et les attitudes représentées sont des choix esthétiques..."

 Interview dans "Femmes Magazine" n° avril 2006 par Isabelle Walz (Luxembourg)   "Elle se dit peintre de la sensibilité culturelle mais très vite cette définition éclate..."

 HmongToday édition en ligne (Saint Paul, Minnesota, USA)   Article de Teng Lor, paru le jeudi 30 décembre 2004

Styles Oeuvres : Abstraction - Figuratif - Imaginaire



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