Je suis humaine. Ce que je considère comme étant un atout en soit. J'ai toujours éprouvé une profonde admiration pour la facilité qu'ont les humains à s'abandonner à leurs émotions et à en oublier le concret. Tout comme l’art, l'humain est impulsif et changeant. Son humeur n'est pas toujours égale et est souvent difficile à comprendre car, même le plus accomplis des humains, peut ne pas en comprendre un autre. Le mystère est si grand derrière les émotions, celles que l'on brandit incertain à travers la vie et les couleurs tant qu'à elles, sont trop pauvres pour en extraire la vérité. La passion se veut un art en soit. C'est le chant qui vient de l’extérieur pour dépeindre l’intérieur, c’est la danse derrière le pinceau qui enduit la toile de nos ressentiments et nos joies les plus profondes, nos émotions enfouies qui tentent de s'extérioriser à travers un interprète trop peu enclin à lui ouvrir son cœur. Les gens ont pensé trop longtemps que ce qui les rendaient unique était le regard que leur portait les autres, sans se rendre compte que tout ce temps, ce qui les rendait unique c'était leur propre façon de se voir dans le monde. J'ose prétendre que mes œuvres tendent à ouvrir l'œil et la raison vers un univers unique. Changer le regard que l’on pose, se laisser raconter les certitudes et les dûs de la vie. Ce que l'on croyait alors acquis devient un mystère et ce qui était un mystère s'éclaircie dans une lumière ou, un peu plus tôt, nous y aurions vu que de de vagues étendues de couleurs ou plus précisément : Un vomis d'arc-en-ciel. J'ai plein de chose à raconter sur moi-même, qui viendront assez vite sur cette page, n'en tient qu'à vous de me suivre tout au long de mon parcourt qui, je dois l'avouer, est tumultueux. |